La place de tous les dangers
La place Mendès-France, à Mutuelleville, est une jolie petite place jardin, au milieu d’une concentration d’écoles et de lycées. Judicieusement aménagée de gracieux petits kiosques en bois, elle attire lycéens et écoliers, mais aussi les jeunes du voisinage qui viennent y passer leur pause-repas, s’y retrouver après les cours, ou y attendre, à la fraîche, que le couvre- feu sonne l’heure de rentrer chez soi. Sauf que, dès la nuit tombée, cette place supposée tranquille se transforme en antichambre de l’enfer. Sorties d’on ne sait où, mais on suppose de pas très loin, des cohortes de voitures engagent de véritables rodéos dont on se demande comment ils ne finissent pas en drames. Grincements de freins, dérapages supposés contrôlés — l’un d’entre eux finissait dans le mur d’une voisine — démarrages sur les chapeaux de roues créent la terreur des habitants et des passants. Traverser la place devient une entreprise hautement risquée, et l’on s’ingénie à détourner les circuits de plus en plus larges des rodéos.
Il semble difficile de croire que les bruits tonitruants de ces courses sauvages, se prolongeant souvent jusqu’à l’aube, n’alertent pas les autorités si pointilleuses sur le respect du couvre-feu, ou tout au moins les parents dont on se demande s’ils sont conscients du danger que courent et font courir leurs enfants.
Femme tunisienne au sommet
Ce n’est guère un euphémisme. C’est vraiment un sommet qu’a atteint la jeune Selma Akel. Non point n’importe quel sommet, mais un des plus ardus du monde : l’Everest. Ayant atteint le camp de base du mont Everest, situé à une altitude de 5.000 mètres, elle y déployait aussitôt le drapeau tunisien. Et était ainsi la première femme arabe à inscrire ses pas sur ce sommet.
Quand on vous disait que les femmes tunisiennes peuvent atteindre de très hauts niveaux.
Jaou Tunis
Cette édition de Jaou Tunis sera, cette année, consacrée à la photo. Elle investira le centre-ville du 15 au 30 septembre prochain, occupant les artères centrales, les places stratégiques et quelques espaces culturels, comme l’IFT ou le Central.
Pour en assurer le commissariat, on a choisi une référence du monde des arts, puisque c’est à Kader Attia qu’on a confié cette mission.
Prix Elyssa-Didon
C’est aujourd’hui, à Paris, que seront étudiées les différentes candidatures proposées pour le prix Elyssa-Didon. Le comité exécutif du prix aura fort à faire pour départager les futures récipiendaires.
Parmi celles-ci, on cite la Syrienne Rama Chakaki, l’Algérienne Zohra Bitat, et la Tunisienne Amira Yahyaoui.
Couleurs philosophiques
Il s’agirait, en fait, de faire descendre la philosophie de sa chaire et de la porter dans l’espace public où les Grecs la plaçaient. Cette série web s’inscrit dans un style informel, et peut se concevoir comme une quête de vérité, de liberté, de sens et d’éveil. Les invités se succèdent, connus ou inconnus, dans des cafés, des gares, des parcs ou chez des particuliers.
Après tout, la philosophie doit permettre de mieux vivre n’est-ce pas ?
Princes et princesses
Ils sont les princes et les princesses d’anciens royaumes glorieux, de toutes les contrées du monde civilisé. Ils ont accepté de venir cette semaine à Tunis pour, le temps d’un week- end, partager le pain et le sel avec nous. Ce dîner, qui aura lieu le 25 de ce mois à l’ambassade de France, ce sont eux qui l’offrent à nos enfants.
Invités par « Wallah, We Can », la très dynamique association qui œuvre au profit de l’enfance, ils permettront, par leur présence, et en vous recevant à leur table, de réunir les fonds nécessaires à de belles actions caritatives.